Émissions liées à la fabrication
En raison de la batterie, la fabrication d’un véhicule électrique demande actuellement davantage de ressources que la fabrication d’un véhicule à essence.
À la fabrication, les émissions d’un VE sont certes plus élevées que les émissions d’un véhicule à essence, mais le VE émet si peu d’émissions une fois sur la route que le véhicule à essence le rattrape et le dépasse en deux ans. Ce laps de temps peut même se réduire à aussi peu qu’un an, lorsque la source d’énergie pour la recharge est renouvelable.
De plus, des avancées sont réalisées dans l’extraction des minéraux servant à la production de batteries, rendant cette étape de moins en moins polluante et de plus en plus efficace.
Source d’énergie
Les VE n’émettent en soi aucun polluant, mais l’énergie utilisée pour les recharger peut générer des gaz à effet de serre (GES). Ces émissions varient en fonction de l’emplacement et des caractéristiques du réseau électrique.
Pour que les VE affichent des résultats optimaux en matière de GES, il faut les recharger grâce à de l’énergie verte, comme le solaire, l’éolien, le géothermique, etc.
Selon l’Association canadienne de l’électricité, plus de 80 % de l’électricité produite au Canada n’émet pas de GES.
Recyclage des batteries
En fin de vie, une batterie de VE détient encore jusqu’à 80 % de sa capacité de charge, et peut donc encore être utile, par exemple à des fauteuils roulants et autres appareils, pour le stockage résidentiel d’énergie ou comme source d’alimentation de secours et stockage d’énergie dans les systèmes d’énergie renouvelable.
Quant aux batteries de VE n’ayant plus d’utilité autre, des entreprises canadiennes comme Li-Cycle mettent au point des moyens de recycler plus de 95 % des matières premières de ces batteries au lithium-ion afin de réduire au maximum les émissions liées à la fin du cycle de vie d’un VE.